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hi archyive

Relisons Romains 6:6 ; Galates 5 :24

Les désirs de la chair : ce qui nous porte vers les œuvres de la chair.

Ephésiens 4 :21-22 : Ce dépouillement est « en Christ » et nous ramène à la croix :

  • le renouvellement de l’esprit de notre intelligence se fait par ce que la bible enseigne ET par la pratique : c’est ainsi que ce renouvellement est précédé par le dépouillement et suivi du revêtement. Nos pensées sont réorientées par la Bible puis renouvelées aussi quand les faits annoncés se produisent.
  • Le problème : la chair n’aime pas la croix.
  • Le début de l’histoire de la chair vient de : « vous serez comme Dieu ». Il y a une opposition frontale qui se traduit le plus souvent par une mise sous le boisseau des vérités bibliques « gênantes » au profit de ce qui plait, flatte, séduit.
  • Quelles sont les ruses de la chair pour éviter la croix ?
  • Amener un chrétien à croire :
  • que le « vieil homme » est l’expérience normale
  • que la nature charnelle est toujours sa vraie identité : « je suis comme ça », « je n’y peux rien »…

Ceux qui pensent ainsi ne peuvent pas vivre la marche selon l’Esprit.

Or, nous avons une nouvelle identité : nés de Dieu ; cœur nouveau ; rendus participants à la nature divine. Même si la chair a encore ses désirs !

Relisons Ephésiens 4:22 « par rapport à votre vie passée ». Pas seulement les actes mais l’identité, le vieil homme.

Les déclarations bibliques doivent être retenues et confessées : le vieil homme a été crucifié, nous ne lui sommes plus redevables.

  • La chair se déguise avec des habits qui peuvent paraître spirituels

Voyons quelques scènes dans l’Ancien Testament avec l’arrière plan du Nouveau Testament :

  • Nombres 14:39-40 ; 45

Remarque : Non pas que nous n’ayons pas besoin de prendre des résolutions ! Mais celle-ci qui apparaît comme bonne, est en réalité, une réaction charnelle à l’annonce du jugement sur leur incrédulité.

  • Dans le livre des Juges : de multiples exemples de choses faites a priori pour Dieu, mais pas selon Dieu : 17:9 La chair dans une forme d’insoumissions non dite, de recherche de soi camouflée derrière un service pour Dieu.
  • Esaïe 1 :11-12 ; 15

Donc, un peuple qui sert Dieu, lui rend un culte, offre des sacrifices, étend ses mains pour prier… mais…

  • « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive… » : le même chemin, les même dispositions (à acquérir !), le même esprit que Jésus.
  • C’est différent de Philippiens 3:18 « ennemis de la croix de Christ » : Ils n’acceptent pas les implications de la croix dans leur vie à leur conduite… A comparer avec 2:5 et suivants ; 3:7 et suivants. 

 

Lisons Galates 5 :22, le fruit de l’Esprit.

Rappel : marcher selon l’Esprit, c’est à la fois « en accord avec », et « par » l’Esprit. Nous obtenons un fruit produit par le Saint Esprit.

  • Allons-nous le chercher en nous-même ? (vieux réflexe !)
  • Une confusion est exprimée par exemple en Matthieu 5:46
  • De l’amour quand tous nous aiment,
  • De la patience quand il n’y en a pas à attendre,
  • De la paix quand tout va bien.
  • Or ceci n’est pas le fruit de l’Esprit, qui est un fruit surnaturel; c’est le fruit des circonstances. Il ne s’agit pas de rejeter ces choses; Paul a été joyeux quand il a vu la preuve concrète de l’affection des Philippiens Philippiens 4:10. Mais nous parlons maintenant du fruit de L’Esprit, qui est donc surnaturel puisqu’il puise son origine dans la personne divine du Saint Esprit. Au reste, y aurait-il une contradiction dans l’expression « fruit de l’Esprit »?
  • « Le fruit » : d’abord une semence puis… c’est le processus de la vie qui amène le fruit
  • « surnaturel », ce n’est pas seulement ce qui est miraculeux mais tout ce qui n’est pas naturel
  • Or pas de marche selon l’Esprit sans naissance de l’Esprit (appelée aussi « de Dieu », ou encore: « être engendré par la vérité »).
  • Remarque : il y a certes des dispositions favorables chez certains êtres humains, dues, la plupart du temps, à leur éducation :
  • Ex Actes 28:2
  • Mais 2Timothée 3:2
  • Avec le fruit de l’Esprit, nous allons plus loin que les dispositions favorables quant elles existent.
  • Le fruit de l’Esprit sera souvent une évidence spirituelle (une réalité) malgré les circonstances :
  • Psaumes 27:3 « malgré cela »
  • La paix là où on ne l’attend pas. Humainement (naturellement) parlant, on est en paix quand les circonstances sont favorables, le pronostic bon, les atouts réels et nombreux… Mais là?
  • Connaissez vous l’histoire de :
  • Joni Erikson Tada après l’accident de plongée qui le laissa tétraplégique,
  • Corrie Ten Boon dans un camp d’extermination nazi,
  • Elisabeth Elliot quand elle commença à témoigner de sa foi dans la tribu indienne qui avait auparavant massacré son mari et ses compagnons de mission.
  • La paix n’est pas l’absence de trouble mais la présence consciente d’un calme surnaturel produit dans nos cœurs par le Saint Esprit.
  • Regardez aussi la joie dans les épîtres de la captivité (Ephésiens, Philippiens, Colossiens)!
  • Ainsi :
  • L’amour malgré
  • La bienveillance malgré l’individualisme (c’est à dire amoureux d’eux-mêmes),
  • La fidélité malgré toutes atteintes à l’autorité de la Parole de Dieu,
  • La maîtrise de soi malgré tout ce qui pousse à l’excès, l’intempérance (dans tous les domaines).

 

Le fruit de l’Esprit :

  • Offrons nous à Dieu comme l’argile au potier
  • Nous avons la croix pour arme
  • Qu’allons nous en faire? Voir les procès à Corinthe

 

Lisons Galates 5:22

  • Nous avons un choix fondamental à faire : marcher selon l’Esprit.
  • On peut entendre et être plutôt d’accord…
  • Mais nous avons un choix à faire, non que la volonté soit suffisante  Romains7, mais elle est indispensable. L’avons nous dit au Seigneur?
  • Ensuite : « la marche ».
  • Ce sont nos journées avec les circonstances, les personnes… Mais la personne qui nous cause le plus de soucis, c’est « nous-même » avec l’opposition entre la chair et l’esprit.
  • Non seulement, éviter les œuvres de la chair mais manifester le fruit de l’Esprit :
  • Le fruit : un fruit sous divers aspects
  • De l’Esprit : rien n’est naturel.

 

  • La paix est surnaturelle, qui est décrite comme celle « qui surpasse toute intelligence »

La raison humaine ne comprend pas qu’elle existe là où on attendrait l’inquiétude, l’agitation, le trouble.

  • L’amour :
  • 1Jean 3:15-16 « donner »  (Jean, l’apôtre, n’a pas donné sa vie) ou « fermer ». Voir aussi  1Thessaloniciens 2:8
  • La joie : Actes 5:41, 2 Corinthiens 8:2 Les apôtres, malgré avoir été battus injustement se retirent « joyeux ». Et nous, dès qu’on nous parle mal, on réagit. C’est que le choix fondamental n’a pas été fait.
  • La patience 2Thessaloniciens 3:5, la patience de Christ.
  • Jésus a su attendre le temps de Dieu de 12 ans où il étonne les docteurs de la loi à 18 ans plus tard où il commence son ministère.
  • Hébreux 12:3, « celui qui a supporté une telle opposition de la part des pécheurs (sans compter les siens…)
  • Matthieu 7:16b
  • Par nature nous sommes « épines » et « chardons ».
  • Ce bon fruit ne pousse pas sur le sol de la nature humaine.
  • Par la nouvelle nature, nous vivons la sainteté pratique, car c’est ce qui est décrit ici.
  • Quel hommage rendu au Saint Esprit, à sa capacité ! et en même temps, quel appel à attribuer à la chair sa place pour ouvrir la porte au fruit de l’Esprit !
  • Une vie de proximité avec Dieu permet que Jésus déteigne sur nous (par Son amour, Sa joie,…)
  • Et quand l’occasion se présente, quand nous sommes contrariés, stoppons net l’inspiration de la chair et clouons la à la croix.
  • Car le caractère se développe dans les circonstances de la vie. Dieu nous place dans des situations propices à former en nous le caractère de Christ.

Et dans ces situations, nous allons être tentés d’exprimer l’inverse de ces qualités (ce sont les désirs de la chair).

Mais quand nous choisissons de réagir selon Dieu (désirs du Saint Esprit) à une situation donnée, notre caractère change un peu plus à la ressemblance de celui de Christ.

  • Les enjeux sont importants, j’en retiens un: le témoignage chrétien
  • Jean 13:35 : « connaîtrons »
  • Le texte mentionne l’amour. Le principe est vrai pour toutes les autres facettes du fruit de l’Esprit.
  • « En voyant votre manière de vivre (un esprit doux et paisible) » dit Pierre aux femmes converties dont les maris sont inconvertis.

 

Aucune œuvre de la chair ne peut faire connaître Jésus. Mais le fruit de l’Esprit le manifeste !

 

Matthieu 22 :43

Lisons 1Chroniques 2:13-16 : ce sont donc les neveux de David (fils de sa sœur).
Et lisons 1Samuel 26 :1-13

Quel est le contexte ? : Saül, roi d’Israël, poursuit David pour le faire périr.

  • Par jalousie, fureur.
  • 16/14 à comparer avec 16/13
  • Dans cette traque, un coup d’une audace inouïe : avec Abischaï, David pénètre de nuit dans le camp des 3000 hommes qui, avec Saül,  en veulent à sa vie.
  • Il y a entre les 2 hommes (Abischaï et David) une identité d’action, de courage, de volonté pour aller au milieu de l’élite d’Israël mais pas une identité de cœur, de «  marche » (Esprit /chair).
  • Abischaï : la chair, voir au v8
  • Il voit l’ennemi à sa merci, sans défense. Et derrière l’ennemi, les sentiments de toute la peine de la fuite, de la précarité, de la peur, de l’injustice,…
  • Remarque : la chair peut user du nom de Dieu, en vain ! v8a
  • David, lui, voit l’oint de Dieu, bien que rejeté par Dieu v9-11
  • David refuse l’hostilité,
  • Il refuse la vengeance et avant elle,
  • Il refuse l’emprise de la rancune
  • Remarque : mais il n’est dupe de rien v13. Lire  19:10-11
  • « Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes » Mat 10/16
  • Voici donc la situation: David a subi un préjudice grave, bien plus qu’une contrariété, et alors que l’auteur du préjudice est totalement à sa merci, il ne le touchera pas.
  • La chair ne sait pas « bien réagir », c’est à dire réagir selon Dieu. C’est ainsi que l’hostilité se déguisera derrière des principes, ou en se réclamant de la « franchise »…mais la chair peut aussi nous mener à l’extrême opposé: le sentimentalisme.
  • La chair fausse tout: notre appréciation n’est plus juste. Quelques exemples:
  • 2Corinthiens 6:12. or, ils étaient charnels (1 Cor 3/2b)
  • Galates 4:16. Quel comble pour des disciples ! Mais on préfère parfois entendre des choses agréables…
  • 1 Rois 21:20  Achab ne sait plus reconnaitre ses amis et ses ennemis. Il convoitait la vigne de Naboth, puis il lui a « volé » par un meurtre organisé par sa femme.  Le v20b est conforme à la réalité. Et ce style de parole peut sauver !
  • Du reste, v29, Achab s’est humilié devant Dieu.
  • Abischaï voulait tuer l’adversaire. Mais nous avons des exemples où l’on peut tuer avec la langue
  • Jérémie 18:18 et pour des motifs évoqués ci-dessus
  • Psaume 57:5b
  • A la lecture de ce récit (de David et Abischaï), on peut souhaiter davantage de noblesse dans l’attitude des disciples : non seulement, pas de vengeance mais de la noblesse !  
  • Remarque : En plus 1Samuel 23:17 David avait été oint par Samuel pour succéder à Saül !
  • Et si ce récit met en scène 2 personnes, l’une marchant selon la chair, l’autre selon l’Esprit, il peut évoquer notre seule personne, dans une réaction première charnelle, puis dans un ressaisissement permettant à l’Esprit de prendre le dessus. 

Mort de Saül, David acclamé roi.

Lisons 2Samuel 2:8-11

  • Avec Abner, nous avons un homme de valeur. David dira : « Qui est ton pareil en Israël ? » Qui plus est, il connaît le choix divin de faire régner David 2Samuel 3:9-10; 17-18 mais qui par calcul, choisit Isch-Boscheth, fils de Saül comme roi sur une partie d’Israël.
    Remarque : peut-être aussi par ressentiment 1Samuel 26:14-16a
  • Donc, il se servait lui-même ;
  • Evidemment, c’est la chair qui l’anime, bien opposée à la vie du Christ. Cette dernière porte toujours vers l’utilité, la disponibilité au service comme l’indique le texte: Matthieu 20:26 ; 28. Lorsque l’on n’est pas animé de ces dispositions, on est prêt à livrer des guerres.

2Samuel 2 :12-23 ; 26-28

  • Les gens d’Abner et de David se rencontrent pour la guerre. Asaël est mort alors qu’Abner voulait l’épargner ! Ceci est du à  une poursuite entêtée d’Abner par Asaël.
  • Au premier abord, cette poursuite ne nous paraît pas « suspecte ». Nous avons l’exemple de Gédéon et ses 300 hommes, « fatigués et poursuivant toujours ». Dans ce cas, ils poursuivaient Madian, ennemi spirituel d’Israël. Ici, ce n’est pas le cas.
  • Et nous pensons à ce que l’apôtre Jacques appelait « un zèle amer » ( 3/14; 16)
  • Donc, du zèle
  • Mais avec des motivations charnelles, comme Gal 4/17.
  •  ce  » zèle amer » est lié à  » l’esprit de dispute »: c’est un zèle « contre », par réaction.
  • Ou encore : zélé pour une forme de gloire humaine.
  • Pour Asaël, quel trophée qu’Abner, chef de l’armée rivale ! C’est pour cette raison qu’il  « n’entend pas » l’appel d’Abner, pourtant réitéré v21-22,  contrairement à son frère Joab qui a entendu l’appel d’Abner pour cesser le combat v26-27
  • Ou pour le prestige ! « C’est moi qui l’ai fait ».
  • Attention à ces traits de la chair qui aime les premières places, qui aime sortir des  rangs, qui aime que ça se sache, qui aime être vu. Elle alimente l’esprit de compétition. Même les succès spirituels devraient nous rendre prudents pour qu’on n’en retire pas de prestige spirituel, personnel.
  • Et Dieu dans tout ça ?

1Corinthiens 13:4

Parole vivante traduit : « lorsqu’on aime, on ne cherche pas à se faire valoir »

2Samuel 3:12

Suite à la mort de Saül, il y eu donc division et même guerre entre Juda (avec David) et Israël (avec Isch-Boscheth et Abner).

Lisons 2Samuel 3:1

  • Abner vient donc proposer à David la réunification du royaume, ce qui était conforme à la volonté de Dieu : David avait été oint pour régner sur le peuple.
    Remarque : et cela, même si les raisons d’Abner sont susceptibles d’être liées à des calculs humains.
  • v17 à 30 ; 37 à 39
  • Il y a lieu de se réjouir lorsque les personnes et les circonstances évoluent dans le sens de la volonté de Dieu. Que la scission cesse, que la paix succède à la guerre était une chose digne d’être appréciée.
  • Or, Joab et Abischaï apportent une note discordante et leur action aurait même pu produire à nouveau la scission du royaume et la guerre, puisque qu’Abner sera tué , qui plus est dans une démarche de concorde et de rassemblement du peuple. 1Rois 2:5 David va rappeler à son fils Salomon que Joab « a versé pendant la paix le sang dans de la guerre ».
  • Quelles sont les motivations ?
  • La rivalité :
  • Abner est chef de l’armée de Saül
  • Joab est chef de l’armée de David
  • Qui sera le chef de l’armée d’Israël réunifié ?
  • La vengeance v27b ; v30
  • Elle consiste à vouloir rendre l’offense (une offense a été subie). C’est le mal pour le mal, soit par une action mauvaise répondant à celle subie ; soit par un contentement devant l’épreuve de l’offenseur. Ou par des rumeurs, des calomnies…
  • 1Thessaloniciens 5:15
  • Romains 12 :17 ; 21
  • Associés à ces motivations, d’autres traits tout aussi charnels
  • v25 « il est venu pour te tromper » ce qui est bien différent des dispositions réelles d’Abner. La version de Joab est issue de la chair : c’est le  soupçon mauvais, et plus précisément le fait de transposer sur le prochain ses propres dispositions de coeur.
  • « Rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules. Leur intelligence et leur conscience sont souillées » Tite 1:15
  • Pour quelqu’un de tordu, envisager la loyauté chez le prochain est impossible: Il ne la connaît pas lui-même, il va donc projeter ses propres états d’âmes sur le prochain. Joab va se décrire lui-même : « c’est pour te tromper qu’il est venu »
  • Or, qui trompe qui ?
  • Joab trompe Abner en le faisant revenir par un prétexte faux que nous ne connaissons pas. Puis v27. Il a transposé sa tromperie. Et c’est souvent ce qui se passe dans nos relations, nous dévoilons notre cœur lorsque nous parlons sur les autres. Comme on le disait dans les cours d’école d’antan: « c’est celui qui l’dit qui l’est ».

 

  • Le croyant charnel est davantage attaché à lui-même, à sa famille, à ses partisans qu’à la justice et à l’œuvre de Dieu.
    C’est pourquoi, quand on touche à sa personne, aux siens, il réagit en n’épargnant pas l’œuvre de Dieu, … par des combats qui ne sont pas « le beau combat de la foi »  1 Tim 6/12 littéralement.

Lisons 1Chroniques 11:1-6

Notre approche : il n’y a pas là une œuvre charnelle évidente de Joab, opposée au comportement de David, animé par le Saint Esprit. Mais nous recherchons l’évaluation de Dieu, qui nous pousse à désirer les choses les meilleures et donc à  marcher selon l’Esprit .
Explicitement, dans ce texte, rien de mauvais. Tout juste peut-on croire que la motivation de Joab (avec ce que nous connaissons de lui) pourrait être liée au désir de devenir « chef et prince ».
Ceci étant, il a fait preuve de courage, de  bravoure, de décision pour prendre la ville de Jébus. Mais il y a, selon l’appréciation de Dieu, quelque chose de meilleur que cela: lisons  Proverbes 16:32
La vraie valeur nous ramène à  la vie spirituelle.

  • La maîtrise de soi correspond à la tempérance de Galates 5. Le mot en grec évoque la force intérieure, ce qui bien sur, est différent d’un tempérament lymphatique.

La tempérance s’applique à :

  • Nos paroles Proverbes 10:19, Jacques 3 …lent à parler…, Ecclésiaste 5:1
  • Nos états d’âmes car certains d’entre eux expliquent pourquoi nous parlons abondamment!

Il ne s’agit pas de devenir indifférent, mais de ne pas laisser nos émotions nous diriger, ni nos humeurs influer sur nous, c’est à dire aussi sur notre prière, notre service, notre vie avec Dieu. 

Psaumes 131:2 Il ne s’agit pas de mollesse ou d’une vie terne, mais il s’agit d’être en paix en Lui Philippiens 4:7 : nos cœurs et nos pensées sont alors gardés en Jésus Christ.

  • L’existence
  • Voulons-nous tout embrasser ?

 La terre et le ciel ?

 Gagner le monde (à notre échelle)  et affermir notre vocation ? Nos activités  et nos moments spirituels ? Nous sommes agités pour beaucoup de choses

  • Et les convoitises ?
  • 1Pierre2:11 : l’invasion des convoitises
  • 1Pierre4:7 : être sobres
  • 1Thessaloniciens 4:4 maintenir le corps dans la sainteté et l’honnêteté
  • le culte
  • il ne devrait pas offrir des manifestations attirant l’attention sur l’homme au détriment du Seigneur.
  • il n’est pas dans les décibels et les jeux de lumière.
  • ni dans des attitudes non bienséantes (prières longues, …).
  • et, quant au  ministère du Saint Esprit selon 1Corinthiens 14:32-33 un ordre « de vie ».
  • A Corinthe, il y avait de l’abondance et du désordre avec des motifs futiles. Celui qui prophétisait ne pouvait prétexter l’inspiration pour refuser de se soumettre aux règles tracées par l’apôtre. La maitrise de soi est le fruit d’une collaboration consciente et libre entre le chrétien et le Saint Esprit.

 

  • Cette tempérance n’est pas éteindre le Saint Esprit mais  manifester Son fruit dans sa puissance.

Remarque : l’absence de dons spirituels n’est pas la tempérance !!!

  • Regardons bien la scène de notre premier texte : « chef,… prince… », la maîtrise de soi est meilleure !

 

Lisons 2Samuel 11
Faisons un parallèle entre David, « « animé par l’Esprit » », et les fils de Tseruja, dont Joab qui sont eux dans la chair.
David et Joab se retrouvent dans une « sale affaire » dans laquelle le seul qui est à son avantage, c’est Urie, le mari trompé puis tué.

  • Urie est un homme intègre

Contrairement à David qui a ordonné la guerre mais laisse les autres la faire.

  • Urie, dans sa solidarité avec ses compagnons d’arme, refuse de coucher avec sa femme, alors que David l’avait fait, lui.
  • Urie se réfère à l’arche de Dieu alors que David foule au pied ce qu’elle représentait.

– Ce n’est pas l’Esprit qui a inspiré David ici !

  • 1Corinthiens 10:12 Nous devons rester vigilants car nous pouvons déchoir temporairement.
  • Remarque : souvenons-nous : sa conscience avait témoigné et l’avait préservé (1Samuel 24 :6) mais ici, il passe outre.

 

–  La marche selon l’Esprit, c’est une vraie sainteté ; et aussi, apprendre à bien réagir : que faire devant le péché quel qu’il soit ?

  • D’abord et pendant un certain temps, ce sera dans la chair que David continuera à marcher: calculs, stratégie pour cacher, ce qui aboutira finalement à ajouter un péché au péché. (Et même si Urie était allé vers sa femme, cela n’aurait rien réglé pour David).
  • Mais : Dieu cherche le pécheur ! Alléluia !
  • Il y aura un autre temps où David va retrouver le fil de cette vie animée par l’Esprit.
  • D’abord dans la vérité
  • Il faut lire les Pasumes 32 et 51 pour s’imprégner des dispositions qui permettent de ne pas rester dans les fautes commises (quelles qu’elles soient).
  • Remarque Psaume 51:13-14 (« rends moi… ») c’est donc un aveu que David n’était plus animé par l’Esprit.

 

– Nous retrouvons donc la différence entre la marche selon l’Esprit et celle selon la chair.

  • David va s’humilier
  • Joab, jamais. Et pourtant, ayant participé à la mort du mari trompé, il avait lui aussi quelque chose à reconnaître, à délaisser… sans compter tout le reste ! Mais rien, il ne sait pas ce que c’est que la vie de l’Esprit.
  • Le monde de la chair est un monde où on ne s’humilie pas.
  • On peut aller moins loin dans le mal que d’autres mais là où ces autres connaitront la grâce d’un cœur brisé, qui les relèvera, celui qui a péché « moins gravement » restera insensible, et finalement pourrait se perdre !
  • Le charnel entretien une résistance, une insensibilité qui l’empêchent de s’humilier quand il le faudrait, et donc de s’établir (ou se rétablir) dans la vérité avec l’Esprit de vérité.
  • Romains 8:6 « l’affection de la chair, c’est la mort »

 

 

Lisons 2 Samuel 12:9-10 Nathan s’adresse à David et lui annonce qu’il aura  à souffrir de sa faute

13:1 Amnon va coucher avec Tamar, tout cela dans la famille de David!

13:22-23a Absalom, frère de tamar va venger celle ci en tuant Amnon, puis il prend la fuite.
3 ans passent.
Au chapitre 14, Joab va monter une comédie avec une « femme habile » qui va paraître endeuillée en audience devant David. Son histoire inventée par Joab : elle avait 2 fils qui se sont querellés : l’un a tué l’autre. La famille réclame le meurtrier pour le punir en le tuant. Cette maman qui a déjà perdu un fils va-t-elle perdre le second?
Elle amène David à la décision d’intervenir pour éviter qu’elle perde sont 2e fils.

 

De là, cette « femme habile » passe à  l’histoire d’Absalon 14:13, 14:19, 14:21-22 Elle plaide, au nom de Joab son inspirateur pour le retour d’Absalom.

– Une pause dans cette histoire :

  • A cet instant et sans connaître la suite, nous dirions : « c’est bien ».
  • Or, nous avons là un bon élan charnel inspiré par Joab et suivi par David.
  • Remarque :
  • Nous devons reconnaître ce que la chair produit en nous et le rejeter quand c’est évident
  • ET aussi en dehors des œuvres « mauvaises ».

Comparons avec Matthieu 16:21-23 : les pensées « des hommes »: c’est un « bon élan charnel » qu’à eu Pierre : c’est humain, pas spirituel. Cela vient de son propre fond.  C’est simplement sentimental.

  •  La chair s’oppose à la croix mais la croix est dans le plan de Dieu.
  • Evidemment, un bon sentiment  semble « meilleur  » qu’un mauvais sentiment. Mais ce bon sentiment n’est pas la garantie d’être dans la pensée de Dieu.

 

– Pour Absalon, il manque quelque chose : la repentance.

  • Comment considère-t-il sa faute passée ?
  • Comment a-t-il évolué ?

Lisons   Ézéchiel 18:23, 33:11 : c’est la repentance qui amène à changer de conduite. Il est indispensable de se repentir pour éviter de retomber dans le mal sinon la situation se répètera: sans elle, ce qui a été en mal sera de nouveau.

 

– La suite du récit :

14:29-33 Absalon va mettre le feu au champ de son bienfaiteur ! Il n’est pas dans une disposition humble mais revendicatrice. Il piaffe d’impatience pour retrouver sa place, son honneur. Il ira embrasser son père le roi. Les événements vont s’enchainer pou aller de mal en pis jusqu’à la prise de pouvoir.

15:6  il agit ici avec la même fausseté que celle qu’il avait manifestée des années auparavant pour attirer Amnon dans un guet-apens.

Et pour David et les siens, ce sera la fuite, le désordre, la confusion, la bataille.

Absalon n’a pas changé et semble même avoir pris de l’assurance : après le meurtre d’Amnon, il s’était enfui. Là, il complote et organise sa prise de pouvoir.
Au fond, la chair « fermente » et produit d’autres comportements, pires que les premiers.

– Un mot sur Abischaï :

  • 2Samuel 16:5-9 ; Abischaï veut venger le roi mais David n’a rien à voir avec les fils de Tseruja.
  • cf 1Samuel 26:8 Abischaï voulait déjà tuer le roi Saül

 il n’a pas changé, il est toujours le même…!

 

Lisons 2Samuel 12:15-25

Avec la révolte d’Absalon, nous avons un même événement, mais qui n’est pas vécu de la même manière par tous. Voyons une courte galerie de portraits où nous retrouvons la marche selon l’Esprit ou selon la chair.

 

1- David

Mélange d’intelligence pour la survie du royaume, et d’humilité pour ce qui touche à sa personne.

  • Intelligence 15:31-34 Il renvoie son conseiller auprès d’Absalon pour contrebalancer les conseils du traitre Achitophel.
  • Humilité, de plusieurs manières :
  • Itaï de Gath, c’est à dire un Philistin  15:19-20 David ne souhaite pas mêler un étranger à ce conflit, ce qui équivaut pour lui à se priver de 600 hommes

Remarque : Regardez la loyauté d’Itaï qui choisit quand même l’exil avec le roi David (à opposer à Absalon qui volait les cœurs des enfants d’Israël: 15/6 litt).

  • L’arche de l’alliance 15:25-26 La chose est tellement étonnante que nous avons le v27 ! En dehors de toute superstition, avoir l’arche avec soi était quand même un signe fort. Ainsi qu’avoir le grand prêtre !
    Ce coffre, principal élément du tabernacle, était lié à la présence de Dieu parmi son peuple. Or David ne cherche pas à l’accaparer pour avoir une légitimité devant Dieu, mais il la renvoie à Jérusalem. Quel respect pour Dieu !
    Des siècles plus tard, nous aurons la même manifestation de respect pour les choses de Dieu et notamment l’église de Dieu: Actes 20:28 à opposer à Actes 20:29-30
  • Schimeï 2Samuel16:5-13 David supporte sans broncher un tel traitement injuste ! Le verset 5 nous apprend qu’il est de la famille de Saül. Voilà donc un homme frustré (famille de Saül) que l’événement amène à manifester ce qui était en lui : jamais il ne se serait permis cela devant le trône de David. Mais là, David est en fuite; c’est un « perdant » et la cause est son propre fils ! L’occasion est trop belle pour que le ressentiment ne la saisisse pas.
    En fait, il prête à David des sentiments qui sont les siens, à lui Shimeï.
    En effet, David est innocent du sang de Saül et des siens 2Samuel1:5 ; 10-12 Et entre Saül et David, qui voulait tuer l’autre ?…
    Plus tard, Dieu appellera la maison de Saül une maison sanguinaire. Dans le cœur de Shimeï, tout est donc faussé.
  • La grâce du support. Voyons Hébreux 12:3   Cette grâce est différente de la résignation. C’est une grâce active et positive : elle brise l’hypnotisme de l’épreuve (ne plus être rivé à son malheur, mais être surtout attaché à son Seigneur qui le fortifie). Elle est aussi animée par l’espérance : elle sait que Dieu aura toujours le dernier mot.
    Et donc v12
    Remarque : l’ampleur que prend une atteinte à notre personne, si minime soit-elle, rend évidente la nécessité de la croix.

 

2- Joab

2 Samuel18:9-14  C’est le temps du règlement de comptes! Joab se sert de 3 javelots (pas d’un seul)! Il y avait là une « vieille » histoire de champ d’orge brûlé par Absalom, en plus de tout le reste!

Observons soigneusement l’Esprit et la conduite qu’Il inspire, et la chair et ce qu’elle produit!