Un jugement est déjà passé

Notre monde connaît actuellement une dégradation évolutive, et cela, en bien des domaines. La pollution n’est pas prête à régresser. A peine sorti de l’hiver et du printemps, quelques degrés suffisent pour obliger les véhicules à baisser leur vitesse. La science médicale a beau réaliser de véritables prouesses dans le domaine de la découverte, la maladie ne cède pas un pouce de terrain. A peine un fléau est éradiqué qu’un autre se présente.

L’homme lui-même ne s’améliore pas. Les moyens modernes de communication mis à notre disposition pour apprendre à mieux nous connaître, nous comprendre, nous apprécier, à rassembler les peuples, sont devenus des vecteurs transmettant l’impureté, le vice, la révolte. Personne ne semble épargné, pas même nos enfants.

Pour tout cela, un jugement aura lieu, une condamnation sera appliquée. Par notre rébellion, nous aurons aidé à établir nous-mêmes l’acte d’accusation. Jésus, venu comme Sauveur, est contraint de dire : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge… Qui ne reçoit pas mes paroles à son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jn 47-48).

Ceux qui croient à l’amélioration de l’homme par l’homme pensent pouvoir dire un jour : « Paix et sureté » (I Thes. 5/3). Paroles illusoires ! L’âge d’or sur ces bases est impossible.

Néanmoins, un grand ‘MAIS’ de délivrance peut encourager nos cœurs. Pour quiconque s’approche de Jésus en tant que Sauveur, notre propre jugement est passé ; il est tombé sur lui. Cinq jours avant la Pâque, à la foule qui l’entoure, il dira : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (I Thes. 12/31-33). De quelle mort ? Celle de la croix.

Laissons-nous attirer et considérons le but et la valeur de son sacrifice, l’amour et la consécration qui furent nécessaires pour amener le Parfait à porter le poids de nos mensonges, de nos erreurs, de nos colères, de nos péchés, de notre juste condamnation. Voilà de quoi réfléchir et changer la direction de nos regards. Cet appel à toute l’humanité doit être ressenti comme une invitation personnelle, comme une main qui frappe à la porte de notre cœur pour le changement de notre présent et l’espérance d’un avenir heureux et éternel.

Gratuit est ce salut. Il demande une attitude de repentance et l’expression d’un immense ‘merci’. C’est la moindre part que nous puissions lui apporter.

Pour les véritables enfants de Dieu, un jugement est déjà passé.

Laurent Van de Putte