Satan, l’imitateur

Satan se déguise en ange de lumière pour mieux nous tromper.

Comme notre Dieu, il se présente sous une forme trinitaire : Le dragon ou l’autorité suprême, l’anti-christ ; et sous la forme d’une troisième personne, le faux prophète.

Notre Père céleste a envoyé Jésus pour nous apporter le salut et une véritable manière de vivre que nous appelons le christianisme lorsqu’il n’est pas tronqué par ceux qui le présentent.

Satan envoie l’anti-christ, ce messie diabolique qui élève la créature humaine en lui offrant une sorte de déification conduisant davantage vers l’orgueil que vers l’humilité, vers les licences et l’anarchie plutôt que vers la pureté et le respect des autres.

A travers les âges, Dieu a permis que se manifestent des hommes fidèles, des exemples à suivre.

De même, au cours de chaque siècle, Satan a fait œuvrer ses serviteurs habiles en tromperie en séduction et en destruction. Est-il nécessaire de les nommer ? Leurs noms sont inscrits dans les mémoires accompagnant l’horreur des guerres, et tant de conflits et d’oppositions.

A la croix, Jésus, l’Agneau de Dieu, fut frappé à mort et connut la glorieuse résurrection.

L’anti-christ, sous la forme d’une bête, fut « comme frappé à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie » (Apo. 13/3).

Entre son baptême et sa mort, le ministère du Seigneur dura environ trois années et demi.

« Il fut donné à la bête d’agir pendant quarante deux mois » (Apo. 13/5), soit 3 ans et demi.

La veille de sa crucifixion, Jésus remit à ses disciples une coupe que nous partageons au moment de la Sainte-Cène , une coupe de bénédiction.

L’anti-christ remet aussi une coupe « à la femme vêtue de pourpre et parée d’or (Apo. 17/4), mais quelle différence ! Elle est remplie d’abominations et d’impuretés.

Combien d’autres apparentes similitudes sont trouvées dans les comportements diaboliques.

Quant à la troisième personne de la trinité satanique, le faux prophète (Apo. 16/13), il se montre avec deux cornes d’agneau exerçant tout le pouvoir de la première bête dont la blessure mortelle a été guérie (Apo. 13/12-14). Cet anti Saint-Esprit opère de grands signes afin d’attirer les habitants de la terre et leur donner une marque d’identification. C’est lors de cette période que se développeront trois aspects destinés à diriger le monde pendant un temps : Une tri-unité économique, politique et religieuse. Nous en observons déjà les signes annonciateurs.

Deux alternatives et non pas trois, quoiqu’en pensent les champions de l’humanisme.

Nous pouvons encore choisir aujourd’hui le règne sous lequel nous souhaitons vivre.

Laurent Van de Putte