L’intimidation

Combien certains adversaires de l’Evangile manifestent d’habileté pour tenter de déstabiliser les enfants de Dieu. L’apôtre Paul écrira : « …demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires… » (Phil. 1/27-28).

Divers moyens d’intimidation sont employés :

– Le nombre. « Madian, Amalek, et tous les fils de l’Orient étaient répandus dans la vallée comme une multitude de sauterelles et leurs chameaux étaient innombrables » (Jug. 7/12). Le Seigneur offrit à son peuple l’encouragement et la délivrance nécessaires (Jug. 7/9-23).

– La crainte due à la jeunesse. « Je suis jeune… c’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté de vous faire connaître mon sentiment » (Job 32/6). C’était aussi vrai pour Tite et Timothée auxquels l’apôtre écrira ; à Timothée : « Que personne ne méprise ta jeunesse », et à Tite : « Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2/15).

– Le savoir. Jésus dira : « Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques, qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues… » (Luc 22/46).Ces hommes honorés pour leur connaissance auraient pu déstabiliser les apôtres, hommes du peuple, sans instruction, mais leurs expériences spirituelles et leur consécration constituaient un véritable bouclier protecteur.

– L’éloquence. Combien d’hommes furent capables de subjuguer des foules par leur habileté dans les discours. L’éloquence peut nous interpeller, mais tient-elle devant la vérité analytique ? L’apôtre Paul n’en avait pas besoin. Ses opposants pouvaient dire : « Présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable » (I Cor. 10/10). Ceci ne l’a pas empêché d’accomplir en quelques années une œuvre sans mesure.

– La stature. Le jour où le prophète Samuel devait désigner David comme futur roi d’Israël, il fut impressionné face à la stature physique d’Eliab, son frère aîné. Dieu lui dit : « Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté » (I Sam. 16/7). Un Goliath, géant, homme de guerre depuis l’enfance, ne peut pas résister devant un jeune et simple berger rempli du Saint-Esprit..

– La crainte de voir dévoiler publiquement nos points faibles ainsi que d’autres diverses menaces constituent des armes contre lesquelles Dieu veut protéger ses enfants.

L’onction brise toujours le poids des intimidations, quelles qu’elles soient

L’intimidation n’a pas de prise dans un cœur entièrement voué à son Sauveur et Seigneur.

Laurent Van de Putte