Culte 21-09-2008

Pascal COLLET
21 septembre 2008

Culte 21-09-2008



Lecture : Genèse 17:19

Ce texte comporte l’annonce d’une naissance miraculeuse, et celle d’une
postérité pour Isaac.En Genèse 21, nous avons effectivement la naissance
d’Isaac ; la première partie de la promesse est donc accomplie. La 2ème nous
emmène en Genèse24 : les versets 1à 6 sont comme un prélude de ce qui sera plus
tard « se marier dans le Seigneur ». La suite du récit nous indique
l’incontestable providence de Dieu dans toute la démarche du serviteur. Il est
vrai que sur la base de l’obéissance, Dieu sait diriger cœurs et circonstances…
L’accomplissement de la promesse est donc en marche pour Isaac ; voilà l’épouse
donnée par Dieu.
Mais, Genèse 25/21a, Rebecca est stérile !!!
Quel est donc ce Dieu qui promet une postérité à Isaac, et lui donne une épouse
stérile ?
Ses voies ne sont pas les nôtres, ni Ses pensées ! Toutefois, rassurons nos
cœurs : notre Dieu est bon, sage, vrai, juste. Quel repos pour nous !
Il s’est produit quelque chose que nous comprenons bien : « Isaac implora
l’Éternel pour sa femme… » (Genèse 25/21a). Et c’est ainsi que,
à 60 ans (Gen25/26), après 20 ans de mariage, la postérité promise pointa le
bout de son (double) nez , dans la naissance de jumeaux !
Pour Isaac, la réponse à cette situation paradoxale (promesse de Dieu, et
providence divine semblant contredire la promesse) fût la prière.
Tirons-en quelque chose pour nous : nous appartenons à une alliance nouvelle
(2 Pierre 1:4 ; 2 Corinthiens 7:1) avec des
promesses qualifiées de « plus grandes » ; elles accomplissent en effet le
grand dessein de Dieu : nous rendre semblables à Son Fils Jésus. Cette promesse
est ce que Dieu veut d’une manière absolue, ce qu’Il a arrêté pour tous les
Siens, en tous lieux et en tous temps. C’est, au fond, la promesse d’une vie
spirituelle pleine, conséquente et victorieuse.
Biens aimés, nous avons les promesses ! Voyons ce que Dieu est disposé à faire.
L’implorons nous, non comme un juge inique qu’il faudrait faire plier, mais en
lui montrant que Ses biens spirituels comptent beaucoup pour nous.
La prière n’est-elle pas la traduction de nos désirs ?
Comme Isaac, nous vivrons alors les œuvres de Dieu : « … et l’Éternel l’exauça ».