Culte 05-10-2008

Pascal COLLET
5 octobre 2008

Culte 05-10-2008



Lecture : Proverbes 29/15

D’autres traductions disent « …les punitions et les réprimandes… »
Comment comprendre l’expression « livré à lui-même » ?
Comparons avec Psaume 81/13, ou c’est Dieu qui livre. A Corinthe, c’est
l’église et Paul qui livraient à Satan le pécheur non-repentant. Que
pouvons-nous en tirer ? Ceci : être livré à soi-même, c’est ne plus
bénéficier de cette précieuse protection spirituelle.
L’enfant serait livré à lui-même s’il ne vivait pas cet aspect de l’éducation
chrétienne « contrariante » mais gage de bénédiction future. Le laisser à ses
seules envies, c’est le priver de protection.
A quoi est « livré l’enfant livré à lui-même » ? Lisons Proverbes 22/15a.
Ceci n’est pas une dévalorisation ! Comparez 1 Corinthiens 13:11 « les
enfants aiment ce qui est déraisonnable ». Effectivement, il préfère l’amusant
à l’utile, le brillant au solide. Rien d’anormal à cela : c’est un enfant !
D’où l’importance du rôle des parents.
Connaissez-vous ce témoignage du principal psychiatre du procès de Nuremberg :
« laissez Freud et sauvez l’enfant » ? IL dit (déjà à l’époque !) que la crainte
de réprimer l’enfant était allée si loin dans l’éducation moderne, qu’il en
résultait une génération qui n’avait pas appris la discipline nécessaire pour
vivre en société. « Nous avons été trop enthousiastes dans notre refus
d’enseigner la maîtrise de soi par crainte de traumatiser ».
Vous n’avez pas étudié Freud ? Mais la T.V. et les magazines que vous consultez
et qui vous nourrissent sont eux certainement imprégnés de cette philosophie !
Or, si nous croyons en Dieu, nous croyons aussi dans Sa sagesse, révélée dans
Sa Parole, la Bible. Cette sagesse divine nous dit par exemple :
Ephésiens 6:1-4. L’irritation du verset 4 ne signifie pas qu’il ne faut
pas contrarier l’enfant. C’est plutôt une manière d’être qui dévalorise
l’enfant, le rabaisse, le méprise, voir, hélas, lui fait violence. La sagesse
de Dieu, c’est donc que les enfants obéissent, ce qui signifie donc que ce
sont les parents qui décident !
Mais avec quels repères ?
On entend aujourd’hui des choses stupéfiantes si l’on y réfléchit bien, par
exemple : « il est traumatisant pour l’enfant d’assistera aux réunions ». Ainsi
donc, les chants, la Parole de Dieu, la prière, les dons spirituels, la
communion fraternelle seraient traumatisants ???
Ce qui traumatise l’enfant, n’est-ce pas plutôt la T.V., internet non maîtrisé,
les jeux vidéo à satiété, le monde sous tous ses aspects ? Ne livrons pas
l’enfant à lui-même !
Que faire alors ?
L’instruction recommandée (« instruit l’enfant… ») signifie qu’il y a des
choses à dire à l’enfant pour lui ouvrir les yeux. Il saura que vous l’aimez,
même si, de prime abord, ces choses le contrarie.
Nous voyons aujourd’hui dans nos églises des enfants ou des ados qui ne sont
pas intéressés par les choses de Dieu (mais par le dernier clip de tel
rappeur…). Quel questionnement sur l’instruction donnée par les parents ?
D’autres ont été soumis à ce que Jésus appelle « …l’invasion des autres
convoitises… ». Faut-il les garder en allant dans leur sens et en leur
proposant dans le cadre de l’église ce qu’ils aiment du monde ? Ce serait leur
mentir.
Ne livrons pas l’enfant à lui-même !