Trompe-l’œil

C’est l’expression employée par un ancien directeur d’Ehpad. Il illustrait l’expression par les halls d’accueil, en général très attrayant, la décoration des endroits accessibles aux familles… le tout supervisé quelquefois par des responsables marketing. Il s’agit d’améliorer l’image, de rendre tout ce qui est visible, agréable.

Evidemment et malheureusement, la réalité d’ensemble est autre… alors que ce sont les nombreux éléments de la vie au quotidien des résidents qui sont le plus important.

En trompe-l’œil…

L’être humain est-il condamné à faire illusion ? A soigner les apparences pour masquer le réel ? A enjoliver la vitrine alors que l’arrière salle est sordide ?

« Tu es cet homme-là ! »

(2 Sam 12/7)

Cette parole parait redoutable : elle est libératrice.

Les religions travaillent souvent en trompe-l’œil ; seul Dieu qui sonde tout peut rendre l’arrière salle aussi belle que la vitrine, car cette puissance ne peut être que divine.

Pour David, cette parole qui allait au-delà des apparences, le désignait à lui-même et lui permettait devant Dieu de sortir de l’illusion et des apparences.

Acceptée, elle ouvrit la porte au pardon de Dieu et au changement qui l’accompagne.

Voici ce que Dieu en fait, en son Fils Jésus-Christ.

Pascal Collet