Symbole et réalité

Quelque soit le type de société dans laquelle nous évoluons, nous rencontrons une quantité de symboles. La Bible en dénombre également beaucoup.

La colombe, symbole du Saint-Esprit dans les Saintes Ecritures représente la paix pour notre monde.

Les agneaux sacrifiés sur l’autel du temple typifiaient Jésus dont Jean-Baptiste disait « Voici l’Agneau d e Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1/29).

Dans l’attente du repas qui sera célébré dans le ciel, le pain et le vin partagés lors de la sainte Cène sont pris en mémoire du corps brisé et du sang répandu de notre Seigneur pour nos péchés.

Les armes du chrétien citées dans l’épître aux Ephésiens (6/13-14) : la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice, les chaussures du zèle, le bouclier de la foi, le casque du salut et l’épée de l’Esprit sont aussi des images édifiantes pour notre connaissance spirituelle.

J’aime le symbole, mais pas au point de refuser le réel qu’il représente comme le font les adeptes de certaines religions capables de se prosterner et d’embrasser les pieds d’une statue de marbre ou l’emblème du crucifié.

Pourquoi vouloir matérialiser le réel lorsqu’il est près de nous ?

« L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé » (Psaume 34/19).

« L’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent » (Psaume 145/18).

Concept pour les uns, emblématique pour d’autres, le symbole est une image qui n’atteindra jamais la valeur du réel.

Jésus est venu porter notre condamnation afin de nous rendre libres et purs. Ce n’est pas un concept mais une réalité.

Sa résurrection ne peut pas être une invention des premiers disciples qui émirent bien des doutes avant que cette évidence éclate à leurs regards. Ce n’est pas une illusion d’optique, c’est une réalité.

La venue du Saint-Esprit n’est pas une date anniversaire célébrée le jour de la Pentecôte, c’est une réalité actuelle, quotidienne pour les enfants de Dieu.

Le symbolisme chrétien est seulement valable pour des évènements passés ou des valeurs à venir ; les réalités présentes n’ont pas besoin de lui.

Laurent Van de Putte