S’épanouir spirituellement

Afin de s’épanouir dans une vie spirituelle équilibrée, plusieurs aspects demeurent indispensables :

– La fréquentation d’une église active, saine et sainte, alimentée par une onction puissante du Saint-Esprit,

– La communion fraternelle apportant l’entraide souvent nécessaire sans être toujours démonstrative et la chaleur d’une affection profonde,

– L’enseignement donné par des hommes qui se tiennent réellement devant Dieu,

– L’engagement dans des actions de témoignage ciblant les personnes de nos villages et de nos villes en vue du salut.

Mais, sans vouloir établir des chiffres statistiques plus ou moins aléatoires, nous avons été à même de constater que les chrétiens les plus solides entretiennent, fortifient et font évoluer leur vie dans la régularité d’un culte individuel journalier, culte incluant, outre la prière, une étude personnelle, attentive et suivie des Saintes Ecritures. Avec l’assistance du Seigneur, ils ont appris à préparer et faire pénétrer sérieusement dans leur cœur et leur esprit la nourriture quotidienne de leur âme. Nous avons là le besoin le plus impérieux de tous les moyens mis à notre disposition par le Seigneur.

Pour des hommes éloignés d’un lieu de culte par les contraintes géographiques, des personnes âgées ne pouvant plus se déplacer quoique jouissant de toutes leurs facultés mentales et intellectuelles, comment pourront-ils tenir sur cette terre où rode l’ennemi de nos âmes ? Cassettes audio et vidéos présentant les meilleurs prédicateurs n’y suffiront pas, visites à domicile des frères et sœurs en la foi les mieux engagés non plus, mais un tête-à-tête avec le Seigneur et sa Parole les maintiendra prêts et fermes pour le grand jour de la rencontre définitive.

Ayant commencé dans l’enthousiasme et la joie, qui voudrait terminer dans une forme de religiosité et de lassitude insatisfaisantes ?

Eprouvé par des jours et des nuits de labeur, de combats et de persécutions diverses, parvenu assez près de la fin de son œuvre ici-bas, quoiqu’emprisonné dans les geôles infectes de cette époque, l’apôtre Paul écrira : « Je cours vers le but ». Non pas : j’essaye d’aller au bout du voyage, d’y parvenir le moins difficilement possible… mais, « oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil. 3/13-14). Par la foi, Jacob, mourant, reçut la force d’adorer Dieu appuyé sur l’extrémité de son bâton. (Héb. 11/21). Ce sont là des exemples encourageants pour chacun de nous.

Laurent Van de Putte