Où sont donc tes sages ?

Est-il écrit en Esaïe 19/12.

Des siècles plus tard, Paul reposera la question : « Où est le sage ? » (1 Cor 1/20).

D’un homme à responsabilité : « Quand j’ai relu mon discours de 2011 et que je regarde la situation aujourd’hui, je constate que le fiasco est total : aucun des objectifs que nous avions fixé… n’a été atteint. » Bravo pour son courage !

Reste le constat que l’être humain a « le chic » pour se mener lui-même dans des impasses, impasses nombreuses dont nous souffrons aujourd’hui.

Cette sagesse n’en n’est pas une car elle a sa source en dehors de Dieu.

Or :

« La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l’observent ont une raison saine. »

(Ps 111/10)

Sans crainte de Dieu, pas de sagesse, ni de raison saine. Voyez-vous ce qui manque ?

« Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous »

(Romains 1/22)

Les faits, les grands problèmes disent le néant de la sagesse des hommes ; Dieu a quant à Lui voulu convaincre cette sagesse de folie (1 Cor 1/20) : par le fait certes mystérieux de l’incarnation du Fils, par la mise en évidence d’une sainteté de vie au milieu de l’impiété, par une mort expiatoire suivie d’une résurrection à laquelle personne ne croyait.

Dieu pose et montre sa sagesse : y croit qui veut.

Pascal Collet