Où allons-nous nous désaltérer ?

Comme l’homme, la terre, le monde animal et végétal ont besoin d’eau. Impossible de vivre sans son précieux apport. Elle entre en grande partie dans la composition de notre organisme. Une ration journalière nous est indispensable. C’est aussi nécessaire sur le plan spirituel.

Où se situe la source qui vous désaltère ? Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, Dieu reproche à son peuple de se creuser des citernes crevassées. « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau » (Jér. 2/13). Au petit bonheur à la chance ! On guette la venue de la pluie, même si ce n’est pas la saison. Je souhaite que vous n’attendiez pas ainsi pour abreuver votre cœur, votre esprit et votre âme. Dans quel état serait votre santé spirituelle si nécessaire à l’équilibre et à l’épanouissement de votre vie ?

Voici que Dieu parle au peuple à travers son prophète : « Et maintenant, qu’as-tu à faire d’aller en Egypte pour boire l’eau du Nil ? » (Jér. 2/18)

Dans des temps difficiles, le peuple voulait recourir à des protections humaines pour essayer de subsister. Pourtant, malgré sa culture avancée, ses multiples dieux, ses sages et sorciers, ses magiciens et leurs pratiques occultes, qu’avait fait l’Egypte en faveur de ses pères ?

Que peuvent pour nous et notre siècle tout le charlatanisme proposé dans la publicité de presque tous nos journaux ? Ne nous aveuglons pas. Constatons, réfléchissons et analysons.

« Qu’as-tu à faire d’aller en Assyrie, pour boire l’eau du fleuve ? » (Jér. 2/18)

Là, il s’agit de l’Euphrate. En leur temps, c’est de cet endroit que parvenait l’ennemi du peuple. Seuls le fatalisme, le découragement et l’abandon de l’espoir pouvaient les diriger vers cette voie d’esclavage ou de mort ; une forme de suicide collectif. Cher ami, reconnais ceci « c’est une chose mauvaise et amère d’abandonner l’Eternel, ton Dieu, et de n’avoir aucune crainte, dit le Seigneur » (Jér. 2/19).

Dans la génération actuelle, combien d’hommes et de femmes se détournent du Seigneur, lui que la Bible appelle « la source d’eau vive ». Lors de sa rencontre avec la femme samaritaine, Jésus lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4/10).

Le fleuve divin coule toujours à flots apportant sur son passage l’abondance, le bonheur, le bien-être et la vie. Les arbres croissent sur ses bords et leurs fruits agréables nous offrent la meilleure nourriture sur le plan mental, moral et spirituel.

Gratuite est son eau rafraichissante offerte à quiconque.

Laurent Van de Putte