L’onction d’huile, une porte ouverte à la guérison

Il est vrai que la maladie peut être fréquemment la conséquence du péché, des excès, d’un manque de discipline, d’une absence d’hygiène : nourriture inappropriée, passions avilissantes, drogues, tabac, alcool contribuent aux déficiences physiques, à la destruction de notre organisme, à une issue que tant de personnes souhaiteraient retarder. La maladie n’est pas toujours une conséquence du péché. La Bible ne dit-elle pas : « …et s’il a commis des péchés… » (Jacq.5/14-15). Comme la pluie ou l’orage frappe les maisons sans distinction, la maladie n’épargne pas les enfants de Dieu.

Cette possibilité de guérison présentée par Jacques nécessite plusieurs conditions faciles à respecter :

– Que le malade « appelle les anciens de l’église ».

C’est une démarche réfléchie, sérieuse, précédée d’une remise en ordre de notre vie spirituelle si cela est nécessaire. Elle demande à être prêt à abandonner ce qui doit l’être et remettre en valeur des éléments indispensables : la prière, la consécration, le témoignage.

Nous sommes loin d’une attitude trop fréquemment constatée dans certaines églises : A l’issue d’une réunion, quand des anciens pratiquent l’onction d’huile sur une personne malade, d’autres chrétiens s’approchent sans préparation.  ‘Profitons de l’occasion !’ Cette démarche risque d’être sans résultat positif.

– « Que les anciens prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ».

Une double action : La prière à Dieu au nom du Seigneur dans la pensée de son éclatante victoire obtenue à la croix du Calvaire, et l’onction d’huile symbolisant le revêtement de l’Esprit de puissance et de force apportant un des fruits de cette victoire prophétisée par Esaïe : « Ce sont nos souffrances qu’Il a porté, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé… et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Es. 53/4-5).

– « La prière de la foi sauvera le malade ».

La seule foi des anciens ou la foi du malade réunie à la leur ?

Ne soyons pas de ces personnes passives qui attendent tout uniquement des autres sans apporter leur part de contribution. N’imitons pas la sangsue des Proverbes qui a deux filles : « Donne. Donne » (Prov. 30/15).

– « … et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné ».

Quelle victoire à notre portée ; quelle possibilité de délivrance nous est offerte !

Combien de chrétiens ont ainsi fait reculer la frontière du départ et mis à profit une période de temps prolongée afin de continuer à servir et glorifier le Seigneur !

Laurent Van de Putte