L’Eglise prévue, conçue, née, glorifiée

L’Eglise est dans le cœur de Dieu depuis des temps immémoriaux. Lorsqu’Il fit pour Adam une aide semblable à lui, n’avait-Il pas en pensée celle qui deviendrait l’épouse de Jésus-Christ ?

Comme Eve fut créée depuis la chair ouverte de l’homme, n’a-t-elle pas été conçue à travers le déchirement du Sauveur sur la croix du Calvaire ?

Après un temps de gestation, nous pouvons situer sa naissance au jour de la Pentecôte. C’est là qu’elle prit son essor. C’est dans cette atmosphère propice qu’elle pourra croître et s’épanouir jusqu’au jour de son union avec le Seigneur.

Quels étaient les composants de cette atmosphère ?

La prière persévérante. La louange et les actions de grâces. La fraternité indéfectible. L’action puissante du Saint-Esprit. Le refus de toute crainte paralysante ayant permis aux disciples de se réunir dans la ville même de Jérusalem malgré la proximité de la condamnation de Jésus. Le baptême du Saint-Esprit (indispensable pour le saint service). Le témoignage ininterrompu au dehors. L’accent principalement marqué sur la prédication du salut. Le partage de la Sainte Cène. L’assiduité spirituelle journalière pour préserver la qualité et la protection de la vie de chacun.

Aujourd’hui, pour la nature environnante, combien de personnes brandissent la bannière d’une écologie indispensable. N’est-ce pas aussi nécessaire sur le plan moral et spirituel ? Une véritable pollution alimentée par tous les apports de la souillure humaine touche nos sociétés. Le péché devient monnaie courante. Peu de personnes le combattent comme il se doit. Cette pollution psychique tend à entraver l’efficacité de la Parole de Dieu, à atteindre l’air saint et pur si nécessaire à la vie chrétienne.

Il nous appartient de mettre le monde qui nous entoure en garde, de donner dans nos rencontres la possibilité au Saint-Esprit d’agir toujours plus puissamment, d’être nous-mêmes animés d’un esprit de sainteté, de manifester une consécration semblable à celle des cent vingt croyants de la chambre haute, de nous préparer diligemment à quitter ce monde pour rencontrer le Seigneur et demeurer éternellement avec Lui.

Que vienne bien vite le jour de cette déclaration :

« Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-Lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apo. 19/7-8).

Laurent Van de Putte