L’écoute de la prédication

Vouloir entendre Dieu parler à travers notre lecture personnelle des Ecritures et à travers la prédication.

– L’attention avec laquelle nous écoutons.

L’habitude d’entendre fréquemment un même prédicateur et la confiance que nous lui accordons ne doivent pas atténuer notre réceptivité de la Parole annoncée. A notre écoute attentive s’ajoute une analyse positive filtrant la moindre erreur ou exagération. Nous recueillons aussi tous les éléments d’une nourriture solide et édifiante pour la gloire de Dieu, pour notre bien et celui de ceux avec lesquels nous partageons ces valeurs Un prédicateur peut toujours commettre une erreur ou une exagération involontaire.

– L’approfondissement de ce que nous avons entendu.

Comment pouvons-nous prétendre avoir été pénétré de tout l’exposé en quelques minutes alors que le prédicateur a passé plusieurs heures, quand ce n’est pas plusieurs jours, pour préparer son sujet ? Parlant des lettres de l’apôtre Paul (ces prédications écrites), l’apôtre Pierre dira qu’« il y a des points difficiles à comprendre » (II Pierre 3/16). Reprendre chez soi chaque parole présentée et continuer à étudier me semble indispensable et nous offre une portée bénéfique. Fréquemment, une prédication nous présente des clés ; à nous d’ouvrir les portes et de visiter ce qui peut parfaire notre connaissance. Quoique présents de tout leur cœur, trop de chrétiens écoutent la prédication superficiellement sans s’en rendre réellement compte. Beaucoup ignorent qu’elle ne se termine pas par un Amen ou un Alléluia triomphant, mais doit se poursuivre dans une sérieuse méditation personnelle. Ile risquent de ne se souvenir que d’une anecdote bénigne destinée à illustrer un propos capital et par la suite, ils disent : ‘Ah, frère, vous nous avez bien fait rire.’

Par notre comportement à l’écoute de la Parole, ne faisons pas du prédicateur quelqu’un subissant l’impression d’avoir travaillé pour prêcher sans résultats positifs.

– L’application de ce que nous avons reçu.

Cette application nécessite de l’étude, de la prière et quelquefois, une analyse de notre état d’esprit, de notre manière de vivre notre vie spirituelle, notre comportement vis-à-vis du Seigneur et de notre entourage.

Il se peut que les propos présentés correspondent à des situations de notre vie présente et nous apportent des réponses immédiates nous aidant à agir au mieux. S’ils ne correspondent à aucun de nos problèmes actuels, il est possible qu’ils nous dévoilent des solutions pour des comportements nécessaires ou des difficultés ultérieures. Ces réalités nous demandent de ne pas être des auditeurs oublieux. « Celui… qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacq. 1/25).

(Lors de mon baptême, des paroles m’ont été dites. Je ne les ai pas comprises sur le moment, mais quelques années plus tard, elles se sont réalisées).

– La transmission de ce que nous avons reçu.

N’oublions pas que dans le temps de cette dispensation, chaque message est une invitation à faire connaître et glorifier notre merveilleux Seigneur.

Laurent Van de Putte