La teigne et la rouille

Le mois dernier, 120 ruches d’une exploitation de Seine et Marne, ont été attaquées par des frelons asiatiques et détruites.
Les exploitants estiment que 3 millions d’abeilles sont mortes.
Au-delà de la perte financière, quel abattement !

L’investissement affectif, le temps, le courage, l’espoir… tout cela réduit à néant… par des insectes !

C’est donc toujours vrai : sur la terre, la teigne et la rouille détruisent.

La teigne, ou selon d’autres traductions, les mites, les vers…

C’est très déplaisant : tout ce qui est de cette terre est destiné à périr. La chose est maintes fois prouvée aujourd’hui encore, et « la teigne » et «  la rouille » peuvent prendre de nombreux visages et recouvrer bien des circonstances.

L’homme aura beau prendre des précautions et assurer ses biens, il n’a pas le pouvoir là-dessus.

Et le cœur de celui qui amasse ici-bas, qui veut faire fructifier, y met sa passion ! Un jour viendra où l’excitation du gain, de la possession, de la plus value cessera.

« Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? » écrit Salomon (Prov 23/5)

Cet homme ne peut que constater que ce à quoi son cœur s’était attaché s’en va… n’est plus.

Quel déchirement !

C’est Jésus qui a parlé de la teigne et de la rouille et des voleurs aussi (Matthieu 6/19-20) pour inviter chacun à réorienter son cœur, sa volonté, ses affections : il existe des biens meilleurs, et qui durent toujours.

Recherchons-les !

Pascal Collet