La présence de Dieu

Existe-t-il des degrés concernant la présence de Dieu ?

Une de nos filles demeure à quelques 19.000 kilomètres de notre maison. Lorsque nous nous téléphonons, chacun ressent avec une joie profonde la présence de l’autre. C’est toujours un temps de partage et d’encouragement, de conseils et de communications diverses. Au fil de ces appels, je connais un peu mieux son pays, sa beauté, sa culture, ses coutumes. Mais combien j’apprécie davantage les jours où elle nous rejoint pour une période de vacances. La semaine qui précède sa venue paraît interminable.

Comment ressentons-nous la présence de Dieu ? Lointaine ou proche ? Oui, tout près par le moyen du Saint-Esprit diront certains chrétiens, et pourtant, nous attendons le jour où Jésus viendra nous prendre pour nous emmener là où Il nous a préparé une place, là où Il demeurera éternellement avec nous. Enfin, réunis à lui, tout sera différent.

– Nous verrons d’une manière nouvelle.

« Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une façon obscure, mais alors nous verrons face à face » (1 Cor. 13/12).

– Nous connaîtrons parfaitement toutes choses.

« Aujourd’hui, je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (I Cor. 12/13).

– Notre transformation atteindra son apogée. .

Aujourd’hui, « nous contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur l’Esprit » (II Cor. 3/18).

Les miroirs anciens étaient fabriqués en métal poli et ne reflétaient pas toujours une image bien nette, même les plus belles paraissaient quelquefois déformées. Il arrivait que ces miroirs soient touchés par quelques points de rouille. On devait les polir à nouveau.

Actuellement, le monde a besoin de voir Dieu à travers les chrétiens, à travers l’Eglise. L’image est parfois bien confuse ; un dommage pour la gloire de Dieu, un dommage pour les personnes qui nous entourent, un dommage pour nous-mêmes.

Béni soit le jour de notre réunion avec notre Sauveur et Seigneur. Les miroirs ne seront plus nécessaires.

Tout cela est appelé à laisser place à la perfection, une perfection éternelle. Des siècles de combats, de peines et de larmes seront engloutis dans la victoire.

Laurent Van de Putte