La porte unique

Dans la lettre envoyée par le Seigneur à l’assemblée de Philadelphie, il est écrit : « Je connais tes œuvres. Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer » (Apo.3/8).

Qui que vous soyez, doux ou violent, chrétien ou incrédule notoire, sérieux ou moqueur, où que vous soyez, dans la chaleur d’une maison cossue ou dans l’isolement d’une cellule de prison, vous pouvez faire vôtre cette parole divine : « J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer ». Cette porte de délivrance et de salut découvrant un horizon de liberté possède un nom célèbre. Jésus dira aux disciples qui le suivent : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages » (Jean 10/9).

Dans les temps anciens, la porte revêtait quelques notions importantes. Les affaires étaient traitées à la porte principale des villes. La justice y était rendue. Entrer ou sortir n’était pas évident pour le coupable.

Aujourd’hui et depuis son sacrifice pour chacun de nous, Jésus est devenu la porte du pardon, du relèvement et de la liberté sans contrainte. Il est vraiment le Sauveur de ceux qui s’attendent à Lui. « C’est maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (II Cor. 6/2).

Comme fut fermée la porte de l’arche après que Noé et les siens soient entrés, la porte des bienfaits divins deviendra infranchissable. La sagesse aura fini de crier son message d’appel à la repentance. Aucun prédicateur ne frappera plus à la porte intime des cœurs.

Quelqu’un a dit : ‘La patience a ses limites’ ; celle de Dieu a les siennes. Des siècles d’attente et d’invitation à venir au pied de la croix pour y recevoir le pardon de nos péchés, la possibilité pour chacun de parvenir à la connaissance de la vérité au moyen de l’Evangile amplement diffusé, l’assistance invisible mais tellement réelle du Saint-Esprit pour éclairer nos consciences avec efficacité… Stop ! On ne se moque pas de Dieu. Le temps de cette terre sera bientôt révolu. Les chrétiens véritables, ceux qui ne le sont pas de nom mais de fait, connaîtront les joies de leur destinée éternelle.

Aujourd’hui, la porte est encore ouverte. Vous pouvez vous rallier à la foule bienheureuse des fidèles, passer comme le disent les Saintes Ecritures « de la mort à la vie » (Jean 5/24), des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour recevoir, par la foi en Jésus, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés » (Act. 26/18).

Grandement ouverte ou totalement fermée ; il n’y a pas de demi-mesure.

Laurent Van de Putte