Ah ! Hélas !

Hélas, c’est le mot qui traduit une plainte, très probablement une douleur ; c’est le mot du regret : on « refait le film » et on sait que si les choses avaient été faites autrement, un malheur aurait été évité. Hélas…

L’Ecriture semble annoncer qu’on peut savoir à l’avance un malheur :
« Pour qui les ah ? Pour qui les hélas ? » Et elle ajoute les disputes, les plaintes, les blessures sans raison, les yeux rouges (Prov 23/29).

Savoir qu’une cause amènera systématiquement un malheur, c’est donc pouvoir se protéger de ce dernier.

Alors, pour qui les hélas ?

Les versets qui suivent décrivent la consommation immodérée d’alcool et les méfaits de l’ivresse.

Cet alcool si attirant est en réalité plus dangereux qu’un serpent venimeux.

« Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez au contraire remplis de l’Esprit » (Ep 5/18) écrira bien plus tard l’apôtre Paul.

Il y a donc un « contraire » à l’ivresse.

Et ce contraire est divin : c’est la présence, l’action de l’Esprit de Dieu sur la terre et dans un cœur.

Ce contraire est saint, sans risque et n’a que des bénéfices.

Jésus n’a-t-Il pas annoncé que l’Esprit de Dieu poursuivrait sur la terre l’œuvre accomplie par Lui ? (Jean 15/6 ; 16/7)

Pour une vie sans « hélas »…

Pascal Collet